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Quelle place pour le dircom dans l'entreprise digitalisée ?

Dorsimont 12-3-2015 8:32
Catégories: Focus métiers
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A l'heure du tout numérique, chacun communique.

Cela est vrai dans la vie de tous les jours, mais aussi en entreprise, où le rôle du directeur de la communication est en profonde mutation.

Quel avenir pour le dircom dans l'entreprise de demain ?


Comment être l'expert es communication lorsque tout le monde communique ?

Comment valider, contrôler, verrouiller la parole de l'entreprise lorsque cette parole est démultipliée et que, en outre, on maîtrise moins bien que d'autres les nouveaux outils de communication ?

Toutes ces questions et bien d'autres encore, les dircoms ont aujourd'hui toutes les raisons de se les poser.

L'avènement des NTIC a en effet profondément modifié les schémas classiques de la communication d'entreprise. Quadra, quinqua, le directeur de la communication n'est pas un digital native ; en revanche, ceux qu'il doit manager le sont.

Difficile d'être le référent en communication lorsque cette communication est digitale et que ce digital est loin d'être sa spécialité.

La situation du dircom peut être d'autant plus inconfortable qu'un autre expert, reconnu comme tel, a fait son apparition : le Chief Digital Officer, autrement dit le directeur du Numérique. Celui-ci ne risque-t-il pas à terme de prendre la place de celui-là ?

Peut-être, mais peut-être pas.

Le digital est aujourd'hui partout et le dircom vit ce que vivent le directeur du Marketing, le DSI ou le DRH.

Est-ce à dire que le CDO est à terme appelé à les remplacer tous ? Etre expert en numérique signifie-t-il être expert en tout ?

S'adapter, repenser, partager
Probablement pas et une fois la révolution numérique digérée, chacun retrouvera sans doute sa place.

Pour que cela soit cependant, il faut s'adapter : le dircom doit par exemple accepter de repenser ses missions, de renoncer à certaines de ses prérogatives, de partager ses informations.

Il doit même admettre que ce sont désormais «les autres» qui partagent avec lui les informations qu'ils glanent ici et là, sur les réseaux sociaux notamment.

Quant à «ces autres», ils ne savent pas forcément quel usage faire des données recueillies. Ils ont alors besoin d'un professionnel à même de les guider, de les conseiller.

D'un spécialiste qui possède une vision plus large de l'entreprise et de ses objectifs et dont l'expérience, même acquise avant l'ère numérique, est précieuse.

Quelqu'un qui en interne peut coordonner, transmettre, partager, mais aussi recueillir l'information auprès des autres métiers.

Finalement, et alors que la séparation entre communications interne et externe se fait de plus en plus floue, c'est peut-être en interne que le rôle du dircom peut demain s'affirmer.

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Lire également :

Communicants, il faut faire maintenant notre révolution copernicienne ! - Le blog du Communicant


Commentaires (4)

Lejeune 16-3-2015 10:22
<p>merci pour ce commentaire que nous approuvons et merci à tous pour votre intérêt pour cet article. Le sujet est donc au coeur des préoccupations de tous et bien devin serait celui qui peut prévaloir d'une façon catégorique de l'avenir de ce métier mais c'est ça qui est passionnant dans notre métier de recrutement. </p>
Dorsimont 16-3-2015 10:21
Monsieur, <br /><br />Il me semble que votre article mélange différents types d'informations et différents types de fonctions. Pour le dircom, il ne s'agit pas d'orchestrer toute l'information mais, d'une part, d'être le garant d'une information commune, partagée et validée et, d'autre part, de gérer l'image de l'entreprise ; image qui participe de ses actifis immatériels et de la création de la confiance. <br />qui il est ? j'ai vu des nicotri dans LK <br /><br />l'objet de l'article n'est pas tant de parler d'un descriptif de fonction d'un dircom sur la façon dont il "orchestre" l'information dans une entreprise mais de mettre en exergue le fait que la transformation digitale des organisations a un réel impact sur les métiers en eux mêmes . <br /><br />Merci pour votre commentaire et à bientôt
ELY Frédéric 14-3-2015 6:55
<p>Bonjour,</p> <p>Très intéressante contribution, dans un contexte perpetuel de territorialité professionnelle et de quête de légitimité...</p> <p>Pour ma part, le Directeur du numérique est un collaborateur du Dircom (qu'un de mes premiers articles, lié à ma thèse, en 2005 avait déjà rebaptisé " E-Dircom" : http://isdm.univ-tln.fr/articles/num_archives.htm#isdm21 ) placé sous sa responsabilité...et il ne devrait en être autrement.</p> <p>Un seul chef d'orchestre pour gérer lesopéra-concerts de la COMMUNICATION, quelque soit l'évolution des instruments, des partitions, des publics et des interactions.</p> <p>Bien cordialement</p> <p></p> <p></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:10pt;color:#4246e6;">Frédéric Ely<br />Maître de Conférences en Sciences de l'Information et de la Communication<br />Université de Nice Sophia Antipolis<br />UFR Lettres, Art et Sciences Humaines<br />Département Sciences de la Communication<br />98, bd Edouard Herriot<br />BP 3209<br />06204 Nice Cedex 3<br /><span style="color:#4246e6;">frederic.ely@unice.fr</span> </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:10pt;color:#4246e6;">http://i3m.univ-tln.fr/ELY-Frederic.html</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:10pt;color:#4246e6;">Laboratoire I3M</span></p>
nicotri 12-3-2015 11:45
<p>Il me semble que votre article mélange différents types d'informations et différents types de fonctions. Pour le dircom, il ne s'agit pas d'orchestrer toute l'information mais, d'une part, d'être le garant d'une information commune, partagée et validée et, d'autre part, de gérer l'image de l'entreprise ; image qui participe de ses actifis immatériels et de la création de la confiance.</p> <p>bien cordialement</p>

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