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Améliorer la performance de l’entreprise, mieux répondre aux attentes des clients, distancer la concurrence… |
Nombre d'entreprises ont déjà négocié le virage numérique, parfois avec succès, souvent sans résultats concrets.
Pourquoi ? Parce que beaucoup ne se sont souciées que de technique et ont négligé l'organisation, la culture d'entreprise.
Or il ne suffit pas d'acquérir de nouveaux outils pour transformer une entreprise «traditionnelle» en entreprise digitale. Il faut pour y parvenir une vision, une direction, une stratégie. Il faut oublier les modèles, raccourcir les procédures, alléger les organisations, repenser les relations avec la clientèle, etc.
Qui dans une entreprise prend les décisions ? Qui décide des choix stratégiques, qui arbitre et tranche si ce n'est le dirigeant ? Sans leadership digital, pas de transformation digitale.
Sans doute le secteur d'activité, la taille de l'entreprise et le profil du dirigeant feront que celui-ci tiendra facilement ou non ce rôle de leader. L'entrepreneur type, à la fois créatif, fonceur et charismatique revêtira facilement ce nouveau costume, les autres peut-être moins.
Repenser le rôle du management
Seul le dirigeant peut en effet décider de prendre des risques ?
Le management au contraire a pour mission de les limiter, grâce à des procédures qu'il est chargé de faire appliquer et respecter. Pour le manager tel qu'on l'entend encore aujourd'hui, il a y peu ou pas de place pour l'initiative, l'innovation quotidienne et l'improvisation.
Or, une des caractéristique du digital est qu'il exige justement souplesse et imagination.
Les règles si elles existent doivent pouvoir être adaptées ou transgressées parfois et les résultats positifs obtenus grâce à cette attitude, érigés en exemples.
Quant aux inévitables échecs, ils doivent être analysés et non plus sanctionnés comme dans l'entreprise pré-digitale.
Il s'agit de remplacer, voire de supprimer des règles et des habitudes qui ont peut-être permis à l'entreprise de se développer, mais qui aujourd'hui la mettent en péril face à de nouveaux concurrents.
Certes…
Mais comment demander à un manager d'encourager ses subordonnés à ne pas respecter ses propres consignes ? Comment récompenser ceux qui sortent des chemins qu'il a lui-même balisés ?
En changeant son rôle pour en faire un incitateur, un facilitateur d'initiatives, un découvreur de talents.
Un rôle d'autant plus facile à assumer que le nouveau manager pourra s'appuyer sur une direction qui aura elle-même promu et validé la transformation digitale et totale de l'entreprise.
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