Par: Dorsimont 3-4-2014
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Si l'on se fie à l'enquête réalisée par RégionsJob, Internet occupe une place de plus en plus importante lors de la première phase d'un recrutement. |
Selon la dernière enquête « Le recrutement en 2013 » de RégionsJob, le 1er réseau français privé de gestion de carrière, les sites emplois sont pour la quatrième année consécutive la première ressource des recruteurs.
Ils sont en effet 82 % à privilégier ce canal, contre 68 % qui font prioritairement leur choix parmi les candidatures spontanées, 58 % qui s'adressent à pôle Emploi ou encore 37 % qui ont recours à des cabinets de recrutement. Quant à la cooptation, ils sont 10 % à la préférer pour 50 % de leurs embauches.
Sur un CV, ces recruteurs s'intéressent en priorité au parcours et à l'expérience des candidats (66 %), puis au «savoir-être» et à la personnalité (23 %), le diplôme ne présentant que peu d'importance (7 %), au même titre que la lettre de motivation.
Quel que soit le critère déterminant, le temps consacré à l'étude d'un CV est de moins de une minute pour 66 % des personnes chargées de recruter.
Parmi toutes les candidatures, 22 % des recruteurs en sélectionnent plus de dix, 26 % cinq, 1 % se contentant de n'en retenir que deux.
Ils sont ensuite 60 % à faire passer des « épreuves » aux heureux élus, en particulier des tests de personnalité (66 %), des mises en situation professionnelle (57 %) ou des tests de langue (29 %). Ils sont même 10 % à avoir recours à la graphologie.
Entretiens individuels, parfois à distance
Les entretiens auxquels sont soumis les candidats sont essentiellement individuels et, pour près de la moitié, réalisés à distance.
Ces entretiens sont en majorité (52 %) au nombre de deux et durent de 30 à 90 minutes, pour 87 % d'entre eux. Quatre entretiens au moins sont cependant nécessaires pour 7% des
recruteurs, les candidats rencontrant le plus souvent trois personnes.
En général, un recrutement dure moins de deux mois (62%), même si un quart s'étendent sur trois et 17% sur quatre mois, voire davantage. Si l'on en croit ces mêmes recruteurs, ils sont une très grande majorité (69 %) à prévenir les candidats malheureux. Mais 10 % avouent le faire rarement, ou jamais…
Portrait-robot du recruteur interrogé par RégionsJob : une femme (70%), âgée de 25 à 44 ans (64%), qui travaille en Ile-de-France, dans l'Ouest ou en Rhône-Alpes, le plus souvent dans une PME ou une ETI, parfois dans une très grande entreprise.
Pour en savoir plus : Questions RH : Le recrutement en 2013